Les tennis Creeks de ma soeur dans les années 90, les miennes étaient rose et noir. Mon père nous avait emmenées les acheter dans un petit magasin assez tendance à Paris, je me sentais un peu fière je crois du haut de mon adolescence débutante.
Ces tennis ont forcé le cadenas de ma mémoire pour venir se rappeler à mon souvenir lors de deux rêves consécutifs cet été. J’ai fini par trouver le temps de les dessiner ces deniers jours – à coup de vingt minutes par ci, sept minutes par là – et j’en ai profité pour définitivement achever mon Rotring.
Ca valait bien un dessin et quelques séances chez ma psychanalyste.